Écosse : des ruelles d’Édimbourg aux îles du bout du monde

Vanessa, salariée d’Accès Aventure, revient d’un premier repérage en binôme avec Camille, grande habituée de l’exercice.

Au programme : apprendre le métier sur le terrain, affiner notre regard, sentir ce qui fonctionne vraiment pour nos séjours.

Et une fierté d’entrée de jeu : un itinéraire 100 % en train !

Aller et Étape 1 : Train Paris-Londres + Londres-Édimbourg

Étape 2 : Train Édimbourg-Glasgow + Glasgow-Oban + Ferry pour l’île de Lismore

Étape 3 : Ferry retour sur Oban + Train Oban-Glasgow

Retour : Train Glasgow-Londres + Londres-Paris

Ça peut paraître long au premier abord … vécu de l’intérieur, c’est fluide, faisable, et riche en paysages. On est convaincues que nos vacanciers y trouveront leur compte, entre fenêtres ouvertes sur la campagne écossaise et temps de jeu, de lecture ou de papotage.

Édimbourg, l’incontournable aux mille visages

Première visite pour Camille et troisième fois pour moi, et toujours la même sensation d’être happée par son charme : le château qui veille, les ruelles pavées, la ligne des collines, les pubs où l’on se réchauffe du vent du Nord.

Cette fois, le défi était de dénicher des hébergements adaptés à nos critères (accessibles, bien situés, dans le budget). Entre forte affluence et disponibilités en dent de scie, il a fallu recaler tout le calendrier. C’est précisément là que le repérage prend tout son sens : confronter les idées à la réalité, ajuster, et sécuriser le séjour futur.

Heureusement, les sourires des Écossais, la vue depuis Calton Hill et un fish & chips pris sur le pouce nous ont vite rappelé pourquoi on aime tant cette capitale au charme si unique.

Oban, Mull et Lismore : choisir le souffle de l’île

Le train Glasgow-Oban est une carte postale en mouvement : lochs d’argent, collines d’un orange automnal (qui sera verdoyant pour nos groupes en été), forêts qui se reflètent dans l’eau... Puis Oban nous accueille avec son port coloré, son ambiance marine, son poisson tout juste débarqué. 

Une idée d’excursion à la journée ? Cap sur l’île de Mull : de la nature généreuse, un port charmant mais, à nos yeux, un côté plus touristique en été.

Nous hésitions encore : deuxième étape à Oban… ou sur Lismore ? La réponse s’est imposée en arrivant sur Lismore après une heure de traversée. Ici, tout ralentit. Le vent a une voix, la mer une respiration. Les chemins mènent aux murets de pierre, les prairies se perdent dans le bleu.

Surtout, nous y avons rencontré Sarah, qui deviendra notre hôte pour le séjour. Elle a immédiatement compris ce que nous cherchions : l’Écosse clichée, celle des imaginaires : sauvage, simple, vraie (avec pleins de moutons).

Habituellement, Sarah organise des retraites créatives. Ensemble, nous avons imaginé des ateliers en lien avec la nature et les animaux : Ateliers peinture dans la nature, nourrir ses 60 moutons, cours de ceilidh (danse traditionnelle), et terminer cette étape par un feu de camp.

Nous avons eu la chance de vivre un moment magique : des phoques sont venus nous offrir un petit ballet privé au bord de l’eau. Nous sommes restées un temps avec Camille, sans parler, juste à regarder. À cet instant, la décision était prise : la deuxième étape serait Lismore. Oban et Mull ont beaucoup plu, mais Lismore porte exactement ce que nous voulons partager.

Glasgow, la vibrante

Retour en ville à Glasgow. Le contraste est volontaire : après la pause nature, une grande respiration urbaine dans la capitale de la culture.

Ici, ça pulse : musées gratuits, street art à ciel ouvert, scènes musicales, cafés où l’on se refait le monde. La ville est accueillante, idéale pour conclure le parcours avec de l’énergie et des découvertes culturelles.

Et, au fil de la route, nous avons pu rencontrer une vraie star du pays : la vache des Highlands a croisé notre itinéraire, image douce et rustique d’un pays qui conjugue force et tendresse.

Ce que ce repérage m'a appris

Ce voyage n’était pas juste une visite de lieux. C’était une vraie immersion, et j’ai appris énormément sur le terrain.

Au fil des jours, j’ai clarifié mes questions et mes réflexes :

Cet hébergement sera-t-il adapté pour notre groupe ?

Où bien manger, sans faire exploser le budget ?

Quelle activité laisse un vrai souvenir ? Pas seulement une photo.

J’ai aussi pris confiance dans ma façon d’observer, de comparer, d’anticiper les besoins des voyageurs.

Camille et moi avons échangé tout au long du séjour. Nos discussions m’ont beaucoup aidée à poser mes idées, à tester mes ressentis et à ajuster mon regard.

Je reviens avec une certitude : je me sens maintenant capable d’organiser et de mener ce type de repérage du début à la fin.

Un dernier regard

L’Écosse nous a pris par la main :Édimbourg pour apprivoiser, Lismore pour s’apaiser, Glasgow pour s’élancer.

Un itinéraire qui tient tout entier en rails et en vagues, en brume et en lumière.

Nous revenons avec des adresses, des partenaires, des idées d’ateliers… et une certitude : ce séjour fera du bien.

Et parce qu’il fallait vous montrer tout ça, la vidéo vous attend juste en bas !

Alors, on vous emmène ?